Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
« Il faut dissiper les doutes autour de ce dossier ». C'est le message qu’a adressé Ban Ki-moon aux autorités syriennes. Le secrétaire général de l’ONU dit prendre très au sérieux les informations des services de renseignement américain sur l’utilisation probable d’armes chimiques en Syrie. Mais le seul moyen d’en avoir le cœur net, reconnaît le chef de l’ONU, c’est d’aller sur place.
Or, plus d’un mois après sa mise en place, l’équipe d’inspecteurs menée par le Suédois Ake Sellstrom est toujours dans l’attente. Cette équipe peut se déployer « en 24 ou 48 heures », a rappelé Ban Ki-moon. Il demande une nouvelle fois à Damas d’autoriser les enquêteurs de l’ONU à entrer en Syrie et à enquêter sans restriction.
En attendant, une partie des inspecteurs sont en ce moment à Chypre. Ils ont déjà commencé leurs enquêtes, dit-on aux Nations unies, notamment en examinant des victimes de bombardements au gaz qui ont pu sortir du pays.
Des éléments qui pourront peut-être renforcer la conviction que des armes chimiques ont bien été utilisées, mais qui ne permettront sans doute pas de savoir qui du régime ou des rebelles syriens en est responsable.