Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota
Ce mardi matin, dans la salle de réunion, le drapeau de la révolution syrienne a été hissé à la place de celui du régime de Damas. L’opposition a donc obtenu officiellement le siège de la Ligue arabe.
L’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, a alors invité le Premier ministre par intérim Ghassan Hitto à siéger aux côtés des chefs d’Etat arabes, mais aussi le chef démissionnaire de la Coalition nationale syrienne, Ahmad Moaz Al-Khatib. Tous deux ont accepté. Ils ont pris place sous les applaudissements.
Ahmad Moaz al-Khatib a annoncé sa démission deux jours avant le sommet, avant d’affirmer qu’il se rendrait quand même à Doha, mais plus libre qu’au sein d’une organisation. Lundi, le Premier ministre qatarien lui a demandé de renoncer à la sa démission. La coalition n’a pas encore statué sur sa demande et c’est donc toujours en tant que chef de l’opposition qu’Ahmad Moaz al-Khatib a prononcé un discours ce matin, où il a tenu à rappeler que le peuple syrien déciderait seul de son avenir, sans ingérence étrangère.
Après le siège de la Ligue arabe, Ahmed Moaz al-Khatib a demandé ce matin à Doha d'obtenir celui de la Syrie à l'Organisation des Nations unies.