Ahmed Moaz al-Khatib ira à Doha participer au sommet de la Ligue arabe qui s'ouvre ce mardi et il y prononcera un discours au nom du peuple syrien. Pourtant, il a quitté ses fonctions de chef de la Coalition nationale syrienne, une coalition reconnue par de nombreux pays comme seule représentante légitime du peuple syrien.
Moaz al-Khatib a expliqué vouloir retrouver sa liberté de parole. Il aurait démissionné parce qu'il ne supportait plus l'influence des Frères musulmans au sein de l'opposition et les pressions extérieures venues du Qatar. Son départ peut aussi s'expliquer par la désignation, la semaine dernière, d'un Premier ministre par intérim, au sein de la coalition, Ghassan Hitto. Son rôle encore flou, pouvait doublonner avec le sien.
Ghassan Hitto a été invité au sommet de la Ligue arabe. Il devrait occuper le siège de la Syrie, un siège vacant depuis que le régime de Bachar el-Assad a été décrété persona non grata par l'organisation. Mais Ghassan Hitto est contesté, l'Armée syrienne libre ne le reconnaît pas. Cette affaire illustre une fois de plus les divisions persistantes au sein de l'opposition syrienne.