Avec notre correspondant à New York,
Karim Lebhour
L’objectif de l’ONU en Syrie a été toujours été de pousser au dialogue. C’est même la raison d’être de la mission de Lakhdar Brahimi depuis maintenant plus de six mois.
Elle consite à se tenir prêt à jouer les facilitateurs lorsque que le gouvernement et les rebelles en Syrie voudront se parler.
Lakhdar Brahimi et Ban Ki-moon pensent qu’il y a une fenêtre d’opportunité depuis que le chef de la Coalition de l’opposition Ahmed Moaz al-Khatib a lancé fin janvier une offre de dialogue.
Le gouvernement syrien a répondu la semaine dernière qu’il était lui aussi prêt à discuter. L’ONU tente donc de rebondir sur ce qui est, il faut bien le dire, la seule ouverture diplomatique depuis le début du conflit il y a deux ans.
Mais cette ouverture bute toujours sur la question du départ de Bachar el-Assad. Ban Ki-moon et Lakhdar Brahimi n’hésitent plus par ailleurs à accuser l’opposition aussi bien que le gouvernement syrien qui, disent-ils,« tiennent de moins en moins compte de la vie humaine » et préviennent que les deux parties pourraient un jour avoir à rendre des comptes devant la justice internationale.