Syrie : l'ONU se dit prête à faciliter le dialogue entre pouvoir et opposition

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et Lakhdar Brahimi, le médiateur de l’ONU et de Ligue arabe pour la Syrie, se sont rencontrés samedi 2 mars au Mont Pèlerin, en Suisse, pour évoquer la situation en Syrie. Dans un communiqué, les deux hommes ont réaffirmé que l’ONU était prête à faire office de médiateur dans d’éventuelles négociations pour un accord de paix. Lakhdar Brahimi a appelé le gouvernement syrien et les rebelles de l'opposition à présenter chacun une délégation « représentative » et « crédible ».

Avec notre correspondant à New York,
Karim Lebhour

L’objectif de l’ONU en Syrie a été toujours été de pousser au dialogue. C’est même la raison d’être de la mission de Lakhdar Brahimi depuis maintenant plus de six mois.

Elle consite à se tenir prêt à jouer les facilitateurs lorsque que le gouvernement et les rebelles en Syrie voudront se parler.

Lakhdar Brahimi et Ban Ki-moon pensent qu’il y a une fenêtre d’opportunité depuis que le chef de la Coalition de l’opposition Ahmed Moaz al-Khatib a lancé fin janvier une offre de dialogue.

Le gouvernement syrien a répondu la semaine dernière qu’il était lui aussi prêt à discuter. L’ONU tente donc de rebondir sur ce qui est, il faut bien le dire, la seule ouverture diplomatique depuis le début du conflit il y a deux ans.

Mais cette ouverture bute toujours sur la question du départ de Bachar el-Assad. Ban Ki-moon et Lakhdar Brahimi n’hésitent plus par ailleurs à accuser l’opposition aussi bien que le gouvernement syrien qui, disent-ils,« tiennent de moins en moins compte de la vie humaine » et préviennent que les deux parties pourraient un jour avoir à rendre des comptes devant la justice internationale.

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