Avec notre correspondant au siège de l’AIEA à Vienne, Blaise Gauquelin
On savait les Occidentaux pessimistes et comme les précédentes, cette réunion là n’a rien donné. Une nouvelle rencontre au niveau des experts aura lieu les 17 et 18 mars à Istanbul pour préparer une deuxième rencontre les 5 et 6 avril, toujours à Almaty au Kazakhstan. Depuis la première réunion entre le 5+1 et l’Iran, c’était à Genève en octobre 2009, il y a maintenant plus de trois ans, les négociations font du sur place.
Pourtant, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne veulent continuer de négocier avec le régime de Téhéran, même si les chances d’obtenir un accord sont mince avant l'élection présidentielle iranienne qui se déroule au mois de juin.
Les divergences paraissent insurmontables. La communauté internationale demande à l’Iran de fermer son site de Fordo et d’envoyer son stock d’uranium enrichi à 20% à l’étranger. Deux exigences auxquelles la République islamique refuse de se plier. Elle rétorque qu’en tant que membre à part entière de l’AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), elle a le droit d’enrichir de l’uranium et que ses installations de Fordo sont régulièrement contrôlées en toute transparence par les inspecteurs internationaux.