Un gouvernement pour les territoires contrôlés par la rébellion, tel est l’objectif que se fixent désormais les dirigeants en exil de l’opposition à Bachar el-Assad. Le 2 mars prochain, un Premier ministre sera élu. Il sera ensuite chargé de former son équipe.
« Nous avons décidé que ce gouvernement s’installera en territoire syrien, a déclaré Walid al-Bunni, porte-parole de la Coalition nationale syrienne. Vous savez, plus de la moitié du pays a été libérée. Ce gouvernement devra s’occuper des populations qui habitent dans ces zones libres. Les gens ont besoin d’eau, d’électricité, de médicament et de toutes ces choses-là. »
Les membres du futur gouvernement seront des technocrates. Leur mission sera d’éviter que les zones libérées par la rébellion ne versent dans le chaos. Mais l’enjeu est de taille. Faute d’une administration efficace des territoires libérés, l’opposition à Bachar el-Assad risque en effet de voir s’effriter très rapidement le soutien dont elle jouit au sein de la population.