Ces tirs d’obus sont revendiqués par l’Armée syrienne libre (ASL). Cette semaine, l’ASL a ciblé à plusieurs reprises des symboles du régime. Mardi, le palais présidentiel situé dans le quartier de Techrine a été frappé par des tirs de mortier.
Les attentats à la voiture piégée portent, en revanche, une autre signature : celle de groupes jihadistes. Le Front al-Nosra ou Ahrar al-Cham revendiquent fréquemment ce genre d’attaques.
Les images diffusées par les médias officiels syriens jeudi matin, montrent des scènes de chaos, des colonnes de fumée noire qui s’élèvent du centre de Damas. A proximité du siège du parti Baas, le parti au pouvoir, des véhicules sont dévorés par les flammes. On y voit également un ballet d’ambulances et des secours en pleine intervention. Plusieurs civils ont été tués dans l’explosion. A 15h, ce jeudi, la télévision d'Etat a dressé un bilan portant à 53 le nombre de personnes tuées par cet attentat.
Ces derniers mois, une dizaine d'attentats meurtriers ont frappé la capitale syrienne. Ils ont visé des bâtiments gouvernementaux, notamment les sièges des services de renseignements ou de sécurité.
Les troupes du régime repoussent régulièrement les tentatives des rebelles d'en'trer dans la capitale. Et l’aviation n’hésite pas à bombarder les poches de résistance rebelles repliées à la périphérie de Damas.