Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
« Tant que l’Iran ne répondra pas aux inquiétudes de la communauté internationale sur son programme nucléaire, les Etats-Unis renforceront leurs sanctions et intensifieront leur pression économique ». Avec cette déclaration, le département du Trésor justifie les nouvelles mesures prises ce jeudi par Washington. Des sanctions qui devraient empêcher les autorités iraniennes « d’utiliser les revenus pétroliers détenus dans des institutions financières » et de surtout « rapatrier » ces fonds en Iran, précise le ministère américain.
Le Trésor accuse par ailleurs plusieurs individus et organisations de participer à la censure dans le pays. L’IRIB, l’agence qui contrôle la radio et la télévision, et son directeur sont notamment visés, accusés d’avoir propagé de « fausses informations » et des « confessions forcées » d’opposants. Ils sont désormais inscrits sur la liste noire des Etats-Unis et leurs éventuels avoirs sur le territoire américain sont gelés.
Le 26 février, Téhéran devrait reprendre les négociations avec le groupe des « 5+1 » (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Chine) qui devrait faire de nouvelles propositions à l’Iran. Ce jeudi, le département d’Etat américain disait espérer que ces nouvelles négociations permettent à l’Iran de véritablement discuter du « contenu et de la substance ».