Les Etats-Unis restent « très inquiets ». Le ministre américain de la Défense Leon Panetta l'a rappelé à Washington : il dit qu'employer des armes chimiques contre son propre peuple serait une « ligne rouge » que Bachar el-Assad ne devrait franchir sous aucun prétexte.
Cette inquiétude est partagée par la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton, qui a rencontré à Dublin, ce jeudi, son homologue russe Sergueï Lavrov, ainsi que l'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi.
Washington voudrait convaincre Moscou d'utiliser son influence pour persuader Bachar el-Assad de quitter le pouvoir. Pour l'instant, les autorités à Damas restent muettes sur cette perspective, mais affirment que la question des armes chimiques n'est qu'un complot occidental, mené par Washington pour justifier une intervention militaire.
Ce jeudi, les combats ont continué en Syrie entre les forces du régime et les rebelles. A Damas et dans sa banlieue, l'artillerie a visé certains quartiers, faisant des morts et des blessés. Une voiture piégée a explosé dans un quartier alaouite, faisant un mort et plusieurs blessés.
Quelques dizaines de personnes ont perdu la vie dans tout le pays, dont une vingtaine à Damas.