Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Les autorités iraniennes ont demandé aux habitants de Téhéran de quitter la ville s’ils le pouvaient, pendant quelques jours. Comme chaque année à la même époque, la pollution de l’air due à une inversion climatique a obligé le gouvernement à fermer les écoles, les universités et les administrations pendant deux jours. Une réunion du gouvernement a même été reportée à cause de la pollution.
Ce phénomène touche également les autres grandes villes du pays, en particulier Ispahan, Mashhad, Karaj, ou encore des villes plus petites comme Arak. L’air froid empêche, en fait, l’air chaud et les gaz dégagés par les voitures, de circuler, ce qui produit ce phénomène. Les gaz dégagés par les voitures sont la principale cause de la pollution.
En effet, malgré le renouvellement du parc automobile, les voitures iraniennes consomment bien plus que les autres voitures dans les autres pays. De même, le nombre de voitures est passé en sept ans de six millions à près de quinze millions aujourd’hui, ce qui provoque non seulement des embouteillages, mais également une pollution dangereuse pour la santé.
Enfin, la qualité de l’essence produite en Iran, inférieure aux normes internationales, est également une cause importante de la pollution.