Dubaï ploie encore sous le poids de la dette accumulée : jusqu'à 113 milliards de dollars, avec l'effondrement de son économie en 2009. Mais profitant d'une reprise de la croissance en 2011 et 2012, l'émirat renoue avec enthousiasme avec sa politique de travaux pharaoniques qui ont pour but de faire de Dubaï une destination mondiale du tourisme et du divertissement, activité qui enregistre une croissance de 13 % par an.
Des projets gigantesques
Ainsi vient d'être annoncée la création du centre commercial le plus grand du monde, au sein d’une cité entièrement nouvelle qui abritera aussi un jardin gigantesque, une centaine d'hôtels et un parc de loisir. On ignore le coût de la réalisation. En revanche, on sait que plus de 2,5 milliards de dollars vont être consacrés au lancement d'un centre de loisirs et de plusieurs parcs à thème. Pourtant, les banques sont encore fragilisées par les prêts immobiliers accordés avant la crise de 2009. Et depuis cette date, les investisseurs ont dû repousser ou annuler des programmes immobiliers devenus irréalisables.