Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Tout d’abord, il y a des informations non confirmées officiellement, du moins à l’heure actuelle, sur une ou plusieurs autres déflagrations, qui auraient été entendues à Tel-Aviv.
Quoi qu’il en soit, l’explosion a eu lieu dans un autobus de la ligne boulevard du Roi-Saül, en plein cœur de la partie la plus résidentielle de Tel-Aviv, et à l’heure qu’il est, on parle de 21 blessés, sans que l’on sache les détails sur la gravité de leur état.
L’explosion a eu lieu juste à côté du plus grand hôpital de Tel-Aviv. Selon des témoignages, il s’agirait d’un engin explosif de faible puissance, qui aurait été lancé sur le véhicule, ou alors apposé sur l’une de ses parois extérieures.
La police de Tel-Aviv appréhendait un suspect qui répondrait au signalement des témoins. Il n’est pas clair qu'il s’agisse véritablement du terroriste. Une véritable chasse à l’homme a été lancée dans les rues de la ville, pour retrouver le, ou les, auteurs de l’attaque.
Il faut dire que les forces de sécurité israéliennes étaient en état l’alerte maximum et avaient prévenu que des attentats étaient à redouter en marge de l’opération « Pilier de défense » à Gaza.
Depuis le début de l'opération « Pilier de défense », 138 Palestiniens et cinq Israéliens ont été tués dans les violences qui opposent l'Etat hébreu au mouvement islamiste du Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne. Le 15 novembre, des roquettes palestiniennes avaient atteint pour la première fois la région de Tel-Aviv, sans faire ni blessé ni dégât majeur.
Cette attaque survient alors que la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon continuent leurs consultations en Israël et à Ramallah (Cisjordanie) pour tenter de stopper les hostilités entre Israël et le Hamas à Gaza qui ne connaissent aucun répit depuis une semaine.