Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Le processus pour la désignation du nouveau patriarche de l'Eglise copte d'Egypte a débuté ce lundi 29 octobre. Ils étaient 17 au départ. Mais la commission chargée de vérifier s’ils remplissaient les conditions requises, comme par exemple dix années au moins passées dans un monastère dans le désert, a réduit les candidats à cinq.
Ce sont trois de ces candidats qui seront retenus au terme du vote. Ceux qui auront obtenu le plus grand nombre de voix des 2 412 électeurs appartenant au clergé, mais aussi aux fidèles laïcs de l’Eglise.
Puis, dimanche, et au terme d’une cérémonie religieuse de trois jours, le pape sera désigné. Au cours de la messe, le plus vieux des évêques choisira au hasard un petit garçon de l’assistance. Ce dernier tirera au sort un des trois candidats. Son choix sera, selon la tradition de l’église copte, guidé par le Saint-Esprit.
Un tirage au sort contesté par certains des candidats qui ont annoncé leur intention de l’abolir s’ils devenaient pape. En 1971, le pape Chenouda III avait été désigné alors qu’il était arrivé troisième aux élections.