Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Dans sa courte allocution, le Premier ministre israélien a évoqué en parallèle la situation économique et la situation sécuritaire de son pays.
Pour Benyamin Netanyahu, il faut faire des choix budgétaires pour éviter une crise semblable à celle qui touche actuellement l’Europe tout en faisant face aux défis sécuritaires. Et dans ce domaine, le chef du gouvernement a cité en exemple le coût des systèmes antimissiles ou encore de la barrière de sécurité en cours de construction à la frontière israélo-égyptienne.
Dans ce contexte, Benyamin Netanyahu estime que les partis politiques qui forment la coalition au pouvoir ne sont pas en mesure de s’entendre sur un budget 2013. C’est pourquoi, après avoir consulté ces partis, il a choisi de convoquer ce scrutin anticipé de quelques mois seulement, puisque les élections devaient avoir lieu à l’automne 2013.
Politiquement, Benyamin Netanyahu ne prend pas un grand risque. Son parti de droite, le Likoud, et lui-même, dominent tous les sondages d’opinion depuis des mois.