Mahmoud Abbas et Benyamin Netanyahu à la tribune de l'ONU

L’Assemblée générale des Nations unies se poursuit à New York. Parmi les orateurs qui se succèderont ce jeudi 27 septembre à la tribune : le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas. Deux voix d'un Proche-Orient qui vont, à chaque fois, « prêcher » pour leur « paroisse ».

De notre corresponsant à Jérusalem, Nicolas Falez

Pour Mahmoud Abbas, ce discours à la tribune de l’ONU sera celui du plan B. Il y a un an, les Palestiniens demandaient leur admission comme Etat-membre à part-entière des Nations unies. Une démarche qui s’est arrêtée à la porte du Conseil de sécurité. Il n’y a même pas eu de vote, faute de majorité suffisante.

En cet automne 2012, l’Autorité palestinienne a dû revoir ses ambitions à la baisse. Mahmoud Abbas devrait demander un statut d’Etat non-membre de l’ONU, comme le Vatican aujourd’hui, et comme la Suisse, il y a encore quelques années. Israël a déjà mis en garde contre un geste qui ne changera rien sur le terrain.

Le Premier ministre israélien, justement, abordera un autre dossier aujourd’hui à la tribune. Benyamin Netanyahu devrait fustiger l’Iran et son programme nucléaire. L’Iran est « un régime qui veut nous condamner à mort », a déclaré le chef du gouvernement israélien avant de s’envoler pour New York la nuit dernière, après les célébrations du Yom Kippour, la fête juive du Grand Pardon.

Dans son discours, Benyamin Netanyahu devrait aussi adresser un message aux Etats-Unis, et insister pour que Washington fixe les fameuses « lignes rouges » au-delà desquelles les Américains ne tolèreront pas la poursuite des progrès nucléaires de l’Iran.

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