Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
La crise syrienne sera de toutes les conversations pendant cette Assemblée générale des Nations unies, mais aucune réelle initiative n’est attendue. De retour de Damas, l’émissaire Lakhdar Brahimi constate que la situation sur le terrain « s’aggrave tous les jours », mais avoue son impuissance.
Le Conseil de sécurité attend du diplomate algérien qu’il présente une stratégie de sortie de crise. Lakhdar Brahimi dit ne pas avoir de solution miracle. Il a renoncé à essayer d’obtenir un cessez-le-feu et concentre ses efforts sur les voisins de la Syrie : l’Egypte, l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Turquie, pour faire émerger un dialogue politique.
Tout au long de la semaine, les chefs d’Etat reparleront de zones d’exclusion aérienne ou d’aide humanitaire, mais les diplomates reconnaissent que le sort de la Syrie se décide désormais sur place, par les armes et non dans les couloirs de l'ONU.