Après avoir perdu la bataille de Damas, mi-juillet, les rebelles reviennent dans la capitale, pour attaquer cette fois-ci les symboles de l’Etat.
Deux roquettes auraient été tirées en direction du palais du gouvernement, l’une d’elles aurait même eu pour cible le bâtiment en construction de l’ambassade d’Iran.
A la suite de ces tirs, des accrochages auraient éclaté entre les rebelles de l’Armée syrienne libre et les forces loyalistes.
Selon la télévision d’Etat syrienne, la riposte de l’armée ne s’est pas fait attendre, les forces de sécurité auraient donné l’assaut sur un repère de « terroristes » mercenaires à Damas. Bilan de cette opération : plusieurs morts dans les rangs des insurgés. Quelques-uns auraient même été capturés vivants.
Dans les quartiers nord de Damas, une deuxième bombe aurait explosé. La première, celle de ce matin, était placée, dans un camion citerne. Elle visait le siège d’état-major de l’armée, où 150 officiers étaient en réunion.
Cette explosion, qui n’a blessé que cinq personnes, a eu lieu à proximité de l’hôtel où sont logés les membres de la Mission des Nations unies pour la Syrie. Contactée par téléphone à Damas, la porte-parole de la mission affirme que le personnel de l’ONU n’a pas été touché.
Les combats se poursuivent violemment dans le reste du pays. Ce soir à Azzaz, près d'Alep, un bombardement aérien a fait plusieurs dizaines de victimes selon une ONG.