En Syrie, la bataille pour le contrôle d'Alep se poursuit entre les insurgés et l'armée régulière qui pilonne de manière intensive les positions rebelles. Faute d'équipement adéquat et de zone d'exclusion aérienne, ces derniers s'en remettent aux tactiques de guérilla urbaine dans plusieurs quartiers stratégiques, comme celui de Salah Eddine. L'envoyé spécial de France Info, Etienne Monin, a pu se rendre en périphérie d'Alep, à la rencontre des katibas, ces unités armées qui refusent de rendre les armes. Reportage.
Les rebelles syriens opposent toujours une résistance farouche aux troupes du régime de Bachar el-Assad. La bataille d'Alep est cruciale et aucun des deux camps ne peut se permettre de la perdre. Dans ce quartier commerçant, encore un peu habité, les katibas doivent changer de positions en permanence pour éviter les bombes aériennes.
Les insurgés ne sont pas seulement des déserteurs, au contraire. Dans les petites katibas, la majorité sont des villageois des environs ou des étudiants qui ont tout perdu et n'ont d'autres choix que de poursuivre le combat, entre cousins.