C’est une véritable pluie d’obus qui s’abat sur Alep. Les chars stationnés aux abords de la ville pilonnent sans relâche les quartiers rebelles. L’objectif est d’ouvrir la voie aux 20 000 militaires de l’armée régulière en position autour d’Alep.
Selon la télévision d’Etat, ils n’attendent qu’une seule chose : donner l’assaut final.
Les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL), 6 000 à 8 000 hommes venus du nord de la Syrie, majoritairement retranchés dans leur bastion de Salaheddinne, disent toujours contrôler la moitié de la ville.
Mais le régime de Damas est prêt à tout pour les déloger, y compris l’utilisation de l’aviation de chasse sur cette ville de 2,5 millions d’habitants.
Bien que moins bien armés, les insurgés de l’ASL se disent déterminés. Ils disposent de quelques lance-roquettes et de véhicules blindés, mais ils savent que leur artillerie ne fait pas le poids face à l’aviation. Ils demandent officiellement aux Nations unies de décréter une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la ville d’Alep. Histoire de rééquilibrer les forces.