Incertitude sur un accord à Genève pour la transition en Syrie

Le Groupe d'action sur la Syrie, chargé de dégager un consensus international pour une transition pacifique en Syrie, a commencé sa réunion ce samedi 30 juin à Genève avec deux heures de retard, suite à de nombreuses consultations préalables. Ce groupe, qui se réunit pour la première fois, rassemble des chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, de plusieurs pays de la Ligue Arabe, de la Turquie et les Secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l'ONU, ainsi que la Haute représentante aux Affaires Etrangères de l'Union européenne.

Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

Début de tractations assez tendues à Genève sur l’avenir de la Syrie. Les profondes divergences opposant depuis des semaines les pays occidentaux aux Russes et aux Chinois plombent les pourparlers. Et l’éventualité de la conclusion d’un accord, notamment sur la période de transition et la composition du gouvernement intérimaire, demeure incertaine.

Le secrétaire au Foreign Office, William Hague, à son arrivée au Palais des Nations a ainsi évoqué l’opposition catégorique de la Russie et de la Chine à un plan bouleversant la donne politique à Damas, une opposition pouvant faire capoter les travaux.

Rien ne doit être imposé de l’extérieur à la Syrie, vont répétant Moscou et Pékin alors que la mise à l’écart de Bachar el-Assad figure bel et bien à l’agenda des Occidentaux.
Kofi Annan veut cependant croire à la signature d’une « entente acceptable », affirmant qu’un échec à Genève rendrait la violence « irréversible ».

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