Les autorités syriennes ont promis des élections libres et transparentes. Ce seront en tous cas les premières à être officiellement multipartites. En février dernier, les Syriens ont en effet voté, par référendum, la fin de la suprématie du parti Baas au pouvoir depuis un demi siècle.
Des élections qualifiées de «mascarade» par l'opposition
Pourtant, de nombreuses voix s'élèvent pour critiquer ces élections législatives. Les nouveaux partis créés ne seraient que des marionnettes du régime. Et puis le contexte sécuritaire complique le processus électoral.
Qui va oser sortir pour voter alors que les combats continuent entre l'armée et l'opposition ? En outre de nombreux Syriens ont quitté leur domicile, pour fuir les violences. Environ 65 000 Syriens auraient quitté leur pays et se seraient réfugiés notamment en Turquie. Le Premier ministre turc a rendu visite aux réfugiés syriens du camp frontalier de Kilis, dimanche 6 mai.
L'opposition dénonce une farce, et boycotte le scrutin. La communauté internationale n'est pas en reste. Ainsi Washington réaffirme le besoin urgent de transition politique en Syrie et juge la tenue de ces élections législatives «ridicule» compte tenu du contexte.