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En Syrie, le régime organise ce lundi 7 mai des élections législatives, alors que le plan de paix de Kofi Annan est encore loin de porter ses fruits. Selon des ONG, trois personnes auraient été tuées dans la région de Deir Ezzor dans l'est du pays, et des combats auraient eu lieu dans la ville rebelle de Hama entre soldats et membres de l'Armée syrienne libre. Dans ce contexte de violences, il est difficile d'imaginer un scrutin apaisé, comme le souligne Salam Kawakibi, directeur par intérim de l'Initiative arabe de réforme. Il suit de près la situation en Syrie, et pour lui ces élections n'ont pas lieu d'être en ce moment.