Avec notre correspondante à Sanaa, Charlotte Velut
L’ouest du Yémen, nouvelle terre de tous les dangers pour les expatriés. En un mois, deux francophones ont été enlevés dans cette partie du territoire : une professeur de langue d’origine suisse, puis à présent un Français du Comité international de la Croix-Rouge. A l’automne dernier déjà, une employée de cette organisation avait été kidnappée dans le sud du Yémen.
Une médiation tribale avait alors permis sa libération. Ce procédé avait également rendu possible, à la même période, la remise en liberté des trois travailleurs humanitaires français après plus de cinq mois de captivité.
Ce nouvel incident, dans une zone autrefois considérée comme l’une des plus sûres du pays, montre une fois de plus la fragilité du nouveau gouvernement en place pour le moment, visiblement incapable d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire yéménite.