Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Aucune victime recensée, mais un message clair. Celui de groupes insurgés présents dans le pays, capables de déjouer les stratégies sécuritaires les plus élaborées.
Une journée également marquée par la faible participation des dirigeants arabes. Neuf chefs d’Etat seulement sur 21 ont fait le déplacement à Bagdad, le reste des pays était représentés par leurs ambassadeurs ou ministres des Affaires étrangères.
La présence la plus remarquée à ce sommet aura été celle de l’émir du Koweït. Vingt-deux ans après la première guerre du Golfe, l’émirat affichait ainsi la normalisation de ses relations avec l’Irak post Saddam Hussein.
Les grands absents de ce premier sommet après le début du printemps arabe étaient le roi d’Arabie Saoudite et l’émir du Qatar. Les deux dirigeants sunnites manifestaient ainsi leurs réticences face au Premier ministre chiite irakien, trop souvent accusé d’être sous influence iranienne. Une mésentente qui risque de compliquer le fonctionnement de la Ligue arabe, désormais présidé par l’Irak.