D'après les enquêteurs à Bangkok, il n'existe aucun lien entre les explosions dans la capitale thaïlandaise et les attaques survenues en début de semaine en Inde et en Géorgie et qui visaient des diplomates israéliens. A l'exception des aimants retrouvés sur les engins explosifs, qui sont semblables à ceux utilisés à New Delhi et Tbilissi.
Autre élément, deux nouveaux suspects sont recherchés par la police de Bangkok. Dont un Iranien âgé de 52 ans, apparu sur des caméras de surveillance. L'homme a été identifié par des témoins oculaires. Il avait quitté la maison quelques heures avant une première explosion, apparemment accidentelle et qui a conduit à l'échec du complot. Les enquêteurs soupçonnent cet homme d'avoir formé les autres à la fabrication d'explosifs.
Sur les trois Iraniens actuellement arrêtés et inculpés, deux sont à l'origine d'une attaque à l'explosif contre un taxi et la police. Le troisième a été interpellé en Malaisie et Bangkok attend son extradition. Enfin, selon la police, une Iranienne qui avait loué la maison où se préparait l'attentat, pourrait avoir quitté le sol thaïlandais, son colocataire est le 6ème suspect recherché.