Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Dans leur accord de réconciliation signé au mois de mai dernier, les deux grandes factions palestiniennes rivales s’engageaient entre autre à former un gouvernement de personnalités indépendantes. Un scénario inappliqué, le Hamas et l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas n’ayant jamais réussi à s’entendre sur le nom du Premier ministre de ce gouvernement de réconciliation.
Ce lundi, la médiation du Qatar débouche sur un nouvel accord. Et c’est Mahmoud Abbas lui-même qui pourrait assumer la fonction de Premier ministre en plus de celle de président. Une solution qui écarte le chef du gouvernement sortant, Salam Fayyad, architecte de la construction des institutions palestiniennes ces dernières années t très apprécié de l’Occident.
Restent les autres chapitres de cette difficile réconciliation palestinienne : les deux camps vont-ils s’entendre sur la composition du cabinet de transition et organiser des élections présidentielles et législatives simultanément à Gaza et en Cisjordanie ? Vont-ils libérer les militants qu’ils détiennent dans leurs prisons respectives ? Autant d’étapes-clé pour une réelle réconciliation 4,5 ans après la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas.