Frapper au portefeuille pour éviter un conflit nucléaire. Tel est l’objectif à long terme de nouvelles sanctions que l’Union européenne impose à l’Iran.
Tout nouveau contrat dans le secteur pétrolier est désormais interdit. Les contrats déjà en vigueur vont bénéficier d’une phase de transition : leur annulation n’interviendra que le 1er juillet 2012.
D’autres pays producteurs, comme l’Arabie Saoudite, doivent prendre le relais de Téhéran pour maintenir l’approvisionnement en pétrole des pays européens qui dépendent de livraisons iraniennes. Il s’agit notamment de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne.
Quant aux sanctions qui touchent la Banque centrale iranienne, elles portent, entre autres, sur un gel de ses avoirs en Europe, sur l’interdiction de produire dans l'UE des pièces et des billets de banque pour le compte de l’Iran, ainsi que sur la vente de l’or ou d’autres métaux précieux et diamants. Les sanctions ont surtout pour objectif d’assécher les sources de financement du programme nucléaire militaire iranien.