Les Etats-Unis appellent l'Iran à libérer «l'espion de la CIA»

Le procès d'Amir Mirzaï Hekmati, ce jeune américano-iranien accusé d'espionnage par Téhéran, s'est ouvert mardi 27 décembre. Selon l'agence Fars, la peine maximale a été requise à son encontre. Restées plutôt discrètes jusqu'à présent dans ce dossier, les autorités américaines semblent désormais durcir le ton.

Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes

« Nous avons déjà vu le régime iranien accuser faussement des gens d'être des espions. », a déclaré Mark Toner, hier mardi à Washington. Le porte-parole du Département d'Etat ajoute qu'en général, le même régime retient « ensuite d'innocents étrangers pour des raisons politiques ».

Toujours selon le diplomate, Amir Mirzaï Hekmati n'a eu aucun contact avec les autorités américaines depuis son arrestation, il y a une dizaine de jours. La Suisse, qui représente les intérêts des Etats-Unis en Iran, n'a pas été autorisée a procéder à une visite consulaire auprès du jeune homme accusé d'espionnage.

Aucun média étranger n'a pu accéder au tribunal où s'est tenue mardi la première journée d'audience d'un procès dont il est par conséquent difficile de dire exactement comment il devrait se dérouler.

Mais pour Washington, là n'est pas la question. « Nous appelons le gouvernement iranien à permettre aux diplomates suisses de le voir et à le relâcher sans délai », déclare le Département d'Etat.

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