Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Les deux dirigeants palestiniens rivaux se disent désormais « partenaires » et affirment même qu’il n’y a plus de différence entre eux.
Pourtant, à ce stade rien n’indique que les obstacles sont levés. A commencer par le choix d’un Premier ministre pour le gouvernement d’union que les deux factions se sont engagées à former.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est-il prêt à renoncer à Salam Fayyad, l’actuel titulaire du poste, très apprécié des Occidentaux ? Et si c’est le cas, le Fatah et le Hamas peuvent-ils s’entendre sur une personnalité acceptable par les deux camps ?
La poignée de main du mois de mai entre Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal avait suscité beaucoup d’espoir, celle de ce mois de novembre est observée avec davantage de scepticisme par les Palestiniens.
Ce qui n’a pas changé c’est la position d’Israël qui boycottera tout gouvernement palestinien de réconciliation tant que le Hamas n’aura pas accepté les trois conditions du Quartette pour le Proche-Orient : renoncer à la violence, reconnaitre Israël et reconnaitre les accords signés entre l’Etat hébreu et les Palestiniens.
En tout cas, depuis Oslo, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, contesté par le Hamas, a réaffirmé ce jeudi, qu'il est prêt à s'éclipser pour favoriser une réconciliation entre ce mouvement islamiste et le Fatah.