Avec nos correspondants à Jérusalem, Nicolas Falez
et au Caire, Alexandre Buccianti
Selon l’agence officielle égyptienne, les prisonniers qui seront libérés avaient été incarcérés « pour des raisons politiques ». Des responsables avaient affirmé que Le Caire ne cherchait pas la libération de prisonniers de droit commun. Une réponse à la presse israélienne, qui avait indiqué qu’une bonne partie des prisonniers égyptiens libérables avaient été condamnés pour des crimes comme le trafic de drogue, d’armes ou la contrebande.
Seule exception admise par les Egyptiens, la libération de trois enfants qui avaient été accusés d’entrée illégale en Israël pour vendre des cigarettes en contrebande. Dans cette affaire, un tribunal israélien avait prononcé un non-lieu mais le procureur avait fait appel.
Quant au présumé espion israélo-américain, Ilan Grapel, il avait été arrêté le 12 juin et accusé d’être un agent du Mossad et de chercher à fomenter des troubles et des attaques contre des édifices officiels en Egypte. Des accusations qui avaient été tournées en ridicule par un grand nombre d’internautes égyptiens, qui estimaient qu’un espion qui mettait sur sa page Facebook tous ses faits et gestes, photos à l’appui, devait être un demeuré.