L'Egypte et Israël s'accordent sur un échange de prisonniers

Le réchauffement des relations israélo-égyptiennes se confirme. Les deux pays sont parvenus à un accord pour un échange de prisonniers. Le Caire s'apprête à libérer un ressortissant israélien arrêté en juin dernier : Ilan Grapel, également citoyen américain, accusé d'espionnage par les autorités égyptiennes. De son côté, l'Etat hébreu procéderait à la remise en liberté de vingt-cinq détenus égyptiens.

Avec nos correspondants à Jérusalem, Nicolas Falez
et au Caire, Alexandre Buccianti

Selon l’agence officielle égyptienne, les prisonniers qui seront libérés avaient été incarcérés « pour des raisons politiques ». Des responsables avaient affirmé que Le Caire ne cherchait pas la libération de prisonniers de droit commun. Une réponse à la presse israélienne, qui avait indiqué qu’une bonne partie des prisonniers égyptiens libérables avaient été condamnés pour des crimes comme le trafic de drogue, d’armes ou la contrebande.

Seule exception admise par les Egyptiens, la libération de trois enfants qui avaient été accusés d’entrée illégale en Israël pour vendre des cigarettes en contrebande. Dans cette affaire, un tribunal israélien avait prononcé un non-lieu mais le procureur avait fait appel.

Quant au présumé espion israélo-américain, Ilan Grapel, il avait été arrêté le 12 juin et accusé d’être un agent du Mossad et de chercher à fomenter des troubles et des attaques contre des édifices officiels en Egypte. Des accusations qui avaient été tournées en ridicule par un grand nombre d’internautes égyptiens, qui estimaient qu’un espion qui mettait sur sa page Facebook tous ses faits et gestes, photos à l’appui, devait être un demeuré.

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