Avec notre correspondent à Jérusalem, Nicolas Falez
En décembre 2007, réunis autour du président palestinien Mahmoud Abbas, les pays donateurs s’engageaient sur une aide de 7,7 milliards de dollars pour le futur Etat palestinien. Trois ans plus tard les promesses se sont effectivement transformées en chèques même si certains pays arabes ont un peu traîné des pieds au moment d’honorer leurs engagements.
La nouvelle conférence des donateurs, annoncées pour juin prochain devra répondre aux mêmes besoins que la précédente : d’abord, fournir une aide budgétaire permettant de faire vivre l’Autorité palestinienne et son personnel y compris les fonctionnaires de la Bande de Gaza. Ces derniers perçoivent un salaire mais ont pour consigne de ne pas travailler avec le Hamas qui contrôle le Territoire.
Et puis, l’argent de la communauté internationale doit aussi permettre de poser les fondations du futur Etat palestinien. Le Premier ministre Salam Fayyad annonce que les institutions seront prêtes à la fin de cette année 2011.
Un état en construction, mais avec un horizon bouché. Israéliens et Palestiniens ne négocient plus depuis des mois, pour cause de désaccord sur la question de la colonisation.