Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Après des consultations, les parties concernées se sont mises d’accord pour décider d’une autre date pour tenir le sommet de Paris. Pour l’instant, précise la présidence du Conseil israélien dans un communiqué publié dans la soirée du samedi 16 octobre « rien de ferme n’a été fixé », sans autre autre précision. Ce dimanche matin, on se demande en Israël s’il s’agit tout simplement d’un report ou alors si la rencontre a été purement et simplement annulée.
Les Israéliens, en tout cas, rejettent les critiques européennes et celles des Etats-Unis sur la reprise de la construction. « Il n’y a pas de gel de la construction à Jérusalem, on l’a toujours dit », soulignent-ils. Dans l’entourage du Premier ministre israélien, on réaffirme que la construction se poursuivra dans les quartiers de Jérusalem qui resteront, dans tous les cas de figure, sous contrôle israélien dans le cadre d’un arrangement avec les Palestiniens. Et cela, poursuit une source politique proche de Benyamin Netanyahu « ne contredit en aucune façon la volonté israélienne d’arriver à un accord de paix ».
D’où la question que l’on trouve dans le quotidien Haaretz ce 17 octobre, sous la plume d’un commentateur : « Benyamin Netanyahu glisse-t-il de plus en plus vers la droite ou alors la publication des appels d’offres pour les deux quartiers de Jérusalem-Est est-elle purement tactique ? ».