Depuis ce matin du 25 août, une dizaine de véhicules piégés ont semé la mort aux quatre coins du pays.
Dans un quartier nord de la capitale d'abord où un poste de police et plusieurs immeubles environnants ont été dévastés.
A quelque 160 kilomètres au sud-est de la capitale aussi, dans la ville de Kout, où un véhicule piégé a fait des ravages parmi les policiers et les agents d'un bureau délivrant passeports et pièces d'identité.
A 90 kilomètres au nord-est de Bagdad, dans la province de Diyala, c'est une patrouille de police qui était visée. Un deuxième véhicule a sauté lorsque des militaires sont arrivés pour porter secours.
A Ramadi, un poste de contrôle a subi le même sort, la ville pétrolière de Kirkouk aussi, à 240 kilomètres au nord.
Au sud, la ville sainte chiite de Kerbala et le port pétrolier de Bassora ont également subi des attentats à la voiture piégée.
Une série noire qui témoigne d'une connaissance extrêmement précise de la cartographie policière du pays. Une violence qui intervient au moment où les troupes de combat américaines quittent le pays, mais qui illustre surtout la tension politique qui prévaut alors que l'Irak est sans gouvernement depuis les législatives de mars dernier.