Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Barack Obama et Benyamin Netanyahu se sont serrés la main, longuement, sous l’œil des caméras, et c’était sans doute cela, finalement l’objectif principal de la rencontre : célébrer ce que Barack Obama a qualifié de lien indéfectible entre les Etats-Unis et Israël.
Le président américain, qui a salué en Benyamin Netanyahu un homme prêt à prendre des risques pour la paix, a appelé à la reprise de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens avant l’expiration, le 26 septembre, du gel provisoire et partiel de la construction dans les colonies. «J’espère que, lorsque les discussions directes auront repris, cela créera un climat dans lequel tout le monde sera impliqué dans leur réussite, et que du coup il y aura plus de confiance».
Un appel relayé par le Premier ministre israélien : «Je crois qu’avec l’aide du président Obama, le président Abbas et moi-même devrions engager des discussions directes pour trouver un accord politique en faveur de la paix».
L’appel a peu de chance d’être entendu, en l’état actuel des choses, par la partie palestinienne qui souhaite toujours régler un certain nombre de préalables avant de passer aux négociations directes.