C’est à une déambulation high-tech que vous invite ce carnet de route-http://www.1carnet.fr/- réalisé en partenariat avec Havas Médias et plus particulièrement Frédéric Josué qui sillonne la planète des nouvelles technologies en sa qualité de chief innovator. Il rédige en guise de mémo pour Havas, lors de ses atterrissages ou en vol, des carnets de route relatant ses impressions concernant les évolutions des nouvelles technologies dans le monde (Los Angeles, Jerusalem, Austin…). Pour ce numéro, c’est à Las Vegas lors du CES, le consumer Electronic Show, que l'atterrissage a eu lieu, en compagnie de RFI. A Vegas, où tout y est ! Le décor, les acteurs et les objets…
Le décor : Las Vegas signifiait à l’origine «les prairies» en raison de l’inespérée présence d’eau dans cette région désertique. Depuis le petit nom de la ville est plutôt devenu synonyme de Sin city : la ville du péché. Tout un programme ! Car cette ville -sorte de Disney pour adultes- aux centaines de casinos a été principalement fondée par des outsiders mafieux comme le légendaire Bugsy Siegel. Elle est aussi devenue la source de fantasme de nombreux écrivains tel l’auteur déjanté Hunter S Thompson qui lui a consacré un roman entier sans vraiment sortir de sa chambre d’hôtel : «Las Vegas Parano». Plus proche de nous le journaliste à la plume détonante David Foster Wallace avait décrit pour le magazine Rolling Stone les moments forts d’un CES qui se tenait en 1998 juste avant l’AVN Awards (Adult video news awards, les prix dans la catégorie vidéo pour adultes. Voyons, voyons...) dans un article hilarant. Ici la route -The road- du voyage correspond à une rue -The Strip- le long de laquelle flamboient les attractions qui sont à la fois des hôtels, des casinos, des salles de spectacles ou des restaurants en version maousse… Au bout de la rue : le CES…
Les acteurs : Pour arriver au CES, la station de métro aérien est : Las Vegas Convention Center. C’est là que dorment plusieurs immenses halls d’exposition. A ses origines, en 1967, le CES se déroulait à New York puis Chicago. On imagine fort bien, comme dans un épisode de la série Mad Men, les stands de présentation d’électro-ménager, téléviseurs de l’époque... Depuis les années 80, alors que Las Vegas se transformait en LA ville des conventions américaines, le CES y prenait ses foyers. Les nouvelles technologies sont devenues nos nouveaux objets fétiches (téléphone, tablettes, écrans…). Alors depuis quelques années, le CES connait un succès sans compter. Près de 6 000 médias du monde entier viennent observer les présentations de plus de 90 000 exposants internationaux ! Le tout dans l’effervescence d’environ 150 000 visiteurs sur 4 journées qu’on qualifiera d’intenses. Beaucoup de bonheur pour un journaliste car tout vous tend les bras… Avec un certain tri sélectif à faire néanmoins…
Les objets : Le CES peut prendre parfois des allures de caravane publicitaire bariolée. Comme si les soutes de plusieurs navire en provenance de Shenzhen (la région chinoise où se fabrique la quasi totalité du Made in China électronique) avaient été gerbées en plein milieu du désert du Nevada. Parfois aussi on assiste, lors des conférences qui se tiennent dans les hôtels de la ville, à des ateliers de réflexion technologiques pour les projets à venir. Le rêve technologique côtoie la réalité du marché pour imaginer le futur. Le CES a vraiment de l’allure ! La délégation française, sous le label french tech, avait fait le déplacement et tenait le haut du pavé en ce qui concerne les objets connectés… Mais prenez le temps de la découverte, tout vous sera dit dans le carnet. Pour naviguer, c’est en scrollant : on tourne la molette de sa souris où on descend l’ascenseur de son navigateur. La high-tech, on vous dit, a déjà modifié nos vies !