Avec notre correspondante à Dubaï, Nathalie Gillet
Partout dans la ville des banderoles portaient déjà le logo de la candidature de Dubaï. Mais les grands écrans se sont mis à jour avec des messages désormais affirmatifs : « Mabrouk », « Félicitation » peut-on lire.
Dans le quartier central de downtown, les voitures klaxonent. Leurs passagers agitent le drapeau national. Au pied de Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde, l’ambiance est au beau fixe. Des milliers de personnes ont bravé les embouteillages monstres qui bloquent actuellement la ville toute entière. Ils ont tenus à venir sur cette place la plus populaire de Dubaï pour célébrer la victoire. A l’annonce de la bonne nouvelle, un feu d’artifice a démarré sous les cris de joies.
La confiance des Dubaïotes
C’est la première fois qu’une Exposition universelle se tiendra dans un pays arabe. Les Dubaïotes étaient déjà confiants sur leurs chances de gagner. L'architecte Tarek al Hammadi le confirme : « Dubaï réalise vraiment des choses, les autres ne font que parler. C’est pour cela que nous avons confiance en Dubaï. » Leur émirat s’est développé en quelques dizaines d’années seulement et a prouvé qu’il était capable de relever de gros défis.
C’est une quasi nouvelle ville dans la ville que Dubaï propose de construire, et ce sur un lieu stratégique : tout près de Jebel Ali (l’un des plus grands ports du monde) et du nouvel aéroport flambant neuf de Dubaï, Al Maktoum. Cette exposition va booster l’économie déjà bien repartie depuis deux ans. Des centaines de milliers de nouveaux emplois vont être créés. Même si certains craignent aussi la surchauffe dans cet émirat très endetté. Un autre domaine sera également l’objet de toutes les attentions : celui des conditions des travailleurs étrangers qui construiront l’Exposition, placée sous le signe de la durabilité.
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