Il s'agit d'un des kamikazes du Stade de France, à côté duquel a été retrouvé un passeport syrien au nom d'Ahmad al-Mohammad, né à Idleb, âgé de 25 ans. Le procureur de Paris, chargé de l'enquête, a confirmé que les empreintes du kamikaze concordent avec celles d'un homme contrôlé en Grèce, en octobre dernier.
Le terroriste serait ensuite passé en Serbie, selon un journal serbe, qui croit savoir que les services de sécurité français ont demandé l'aide de Belgrade. Puis le suspect aurait continué sa route en passant par la Croatie et l'Autriche, puis sans doute l'Allemagne, avant d'arriver en France où il a trouvé la mort en se faisant exploser au Stade de France à Saint-Denis.
Seulement voilà, ce lundi le quotidien serbe Blic a annoncé que la police serbe avait arrêté un migrant en possession d'un passeport syrien portant le même nom que celui découvert à Paris. L'authenticité du passeport retrouvé à Saint-Denis est toujours en cours de vérification, selon le procureur français.
Des responsables américains auraient déjà fait part de leurs doutes à la chaîne CBS News. Selon eux, le passeport retrouvé ne contiendrait pas les numéros habituels d'un vrai document officiel syrien et la photo n'aurait pas de correspondance avec le nom inscrit sur le passeport. Selon Blic, « il est fort probable que les deux hommes aient acheté, séparément, des faux passeports syriens, chez le même faussaire en Turquie ».
Il faut noter également les déclarations du ministre allemand de la Justice, pour qui il pourrait bien s'agir d'une fausse piste, « lancée » par le groupe Etat islamique pour radicaliser la question des réfugiés en Europe.