« Nous ne mettrons pas d’arbres morts sur les places de la ville car ce n’est pas notre conception de la végétalisation. » En mettant fin au traditionnel sapin de Noël municipal, le nouveau maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, ne s’attendait sans doute pas à un tel déferlement de commentaires.
Car outre son opposition municipale, plusieurs figures nationales ont saisi la balle au bond. « Police de la pensée » pour le ministre Marc Fesneau. « Extrémisme de gauche » pour le LR Éric Ciotti. « Rejet viscéral des traditions françaises » pour Marine Le Pen (RN).
Quelques jours plus tôt, c’est un autre nouveau maire écolo qui s’attirait les foudres de la classe politique. Grégory Doucet, maire de Lyon qui casse les codes en évoquant une Grande Boucle jugée « machiste » et « polluante ». « Pas sûr que Lyon sera candidate pour accueillir le Tour l’année prochaine. »
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Erreur de communication ou radicalité politique ?
Le député écologiste Matthieu Orphelin met en garde ses amis contre les mauvais symboles et les maladresses. « Les anti-écolo n’attendent que ça » surtout à quelques mois des régionales.
Un scrutin ou les Verts aimeraient à nouveau marquer des points après leur percée aux municipales en juin dernier.
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