« Un format sportif daté. » C'est comme cela que l'adjointe aux mobilités de Rennes, Valérie Faucheux, a justifié l'opposition des élus Verts de la ville au Tour de France. Un point de vue partagé par Landerneau, qui a refusé d'être une étape de la compétition. La ville aurait du débourser 100 000 euros.
Trop cher pour un événement aussi polluant. C'est ce qu'explique Christophe Winckler, élu écologiste de Landerneau.
« C'est tout ce qui va autour qui est abberant. Sur certaines étapes, il y a 3 ou 4 hélicoptères qui tournent en permanence. Je pense que comme moi, beaucoup de gens ont assisté à des étapes. Il y a le déversement de " goodies ", d'objets en plastique, c'est phénoménal, tout ceci mérité d'être revu. On est sur un modèle du XXe siècle. »
Justement, faire évoluer cet événement sportif, c'est ce qu'ambitionne de faire Brest, d’où partira donc finalement le Tour de France en 2021. Pour le conseiller municipal écologiste Glen Dissaux, il n’était pas question de passer à côté de cette opportunité.
« C'est un énorme événement populaire très fédérateur et justement on considère à Brest qu'on peut utiliser ce genre d'événement pour faire avancer nos idées et pour travailler avec tous les acteurs du territoire vers les objectifs qu'on se fixe, c'est-à-dire travailler sur la question des mobilités des routes, la réduction des déchets, l'empreinte carbone, etc. »
Les voix sont donc dissonantes au sein d'Europe Ecologie-Les Verts et preuve de l'embarras que suscite ce sujet, la direction du parti ne s’est pas exprimée.
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