Municipales à Paris: Benjamin Griveaux tente de relancer sa candidature

Benjamin Griveaux a réuni ses partisans au théâtre Bobino dans le XIVe arrondissement de Paris. Le candidat de la République en marche pour les municipales de mars 2020 à Paris, distancé dans les sondages et toujours concurrencé par Cédric Villani, tente de relancer la machine à sept semaines du premier tour des municipales.

C’est Marlène Schiappa, candidate dans le XIVe arrondissement, qui a joué le rôle de chauffeuse de salle : « On est venu là pour faire quoi ? Gagner ! ». Gagner, même si Cédric Villani a refusé de rejoindre Benjamin Griveaux. Le dissident était d’ailleurs lui aussi en meeting à l’autre bout de Paris. Et pour les militants En marche présents à Bobino, son attitude est inacceptable : « Je ne comprends pas Villani, la manière dont il s’obstine » ; « quand on est dans un groupe, on accepte la discipline du groupe », indique cette autre militante.

Mais Benjamin Griveaux sait bien qu’il doit essayer de rassembler alors il s’est adressé aux marcheurs séduits par Villani en essayant de fendre l’armure : « Je veux leur dire que derrière mon assurance et mes bons mots se cachent aussi mes angoisses et mes échecs ».

Tentative de la dernière chance ?

Un mea culpa en forme de tentative de la dernière chance pour adoucir son image. Et puis des tacles à Anne Hidalgo sur son bilan. Tout y passe, logement, sécurité et propreté : « Nos rues sont sales, nos poubelles sont éventrées, et des petits rongeurs s’y plaisent, nombreux. C’est l’année du rat ».

Benjamin Griveaux a choisi son adversaire, la maire sortante, quitte à oublier que Rachida Dati, la candidate Les Républicains (LR), le devance elle aussi, car dans la salle le mot d’ordre c’est : « Tout sauf Anne Hidalgo ». Alors Benjamin Griveaux veut y croire : « Ce printemps de Paris, ce sera la victoire des Parisiens ». Il a sept semaines pour essayer de combler son retard.

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