La manifestation est partie vers 13 heures de la gare de l'Est à Paris. Mais d'ores et déjà, on sait que la grève dans les transports parisiens a été reconduite par «la quasi-totalité des agents grévistes dans les assemblées générales» jusqu'à lundi. Et à la SNCF, les agents ont voté en faveur de la reconduction vendredi 6 décembre.
Ce jeudi 5 décembre au matin, il y a avait de gros bouchons sur les routes de la région parisienne, d'une ampleur inhabituelle à cette heure matinale. Tous ceux qui ont décidé de travailler ont en effet utilisé leurs moyens de transports personnels, motorisés ou non. Les trains, les métros, les bus sont à l'arrêt ou vraiment très peu nombreux. La RATP assure a mis ses personnels non-grévistes sur quelques lignes de métro essentielles.
Le secrétaire d'État aux Transports a annoncé la mobilisation de quelques cars appelés « cars Macron » pour traverser l'Ile de France. Une pénurie de transports est aussi à prévoir dans les grandes villes de France.
70 % des enseignants en grève
Les liaisons ferroviaires sont aussi très difficiles: seulement 10% des TGV annoncés, 20% des trains régionaux. Il y a également des grosses perturbations sur le trafic international avec les lignes Eurostar et Thalys.
Selon la direction de la SNCF, il y a en moyenne 55,6% de grévistes jeudi; 85,7% des conducteurs et 73,3% des contrôleurs.
Pour ceux qui ont des enfants, il n’y a pas ou très peu d'écoles ouvertes. Selon le ministère, la mobilisation dans l'éducation est de 51,15% de grévistes dans le primaire et 42,32% dans le secondaire.
Au niveau du secteur médical, des opérations non urgentes sont retardées dans les hôpitaux.