Plus de 9 milliards d'euros de baisses d'impôts. Voilà le chiffre-clé de ce budget qui concrétise les promesses du président Macron, notamment à l'issue du « grand débat national », tenu suite à la crise des « gilets jaunes ».
Dans le détail, cela fait 5 milliards de baisses via l'impôt sur le revenu, trois autres par la poursuite de la suppression de la taxe d'habitation, celle que les Français paient pour le logement. Par ailleurs, dix-huit taxes dites à « faible rendement », comme la redevance géothermie ou la cotisation de solidarité sur le blé et l'orge, vont disparaître.
Les entreprises ne sont pas oubliées, puisque l'impôt sur les sociétés sera ramené à 28 % pour les PME et 31 % pour les grandes entreprises. Côté recettes, des mesures d'économie sont programmées, dont le quasi gel des prestations sociales. Le déficit budgétaire prévu devrait se situer à 2,2 %.
« Budget pour les riches »
La droite voit dans ce projet un « manque d'ambition » et la gauche un « budget pour les riches ». Selon elle, les cadeaux fiscaux ne profitent pas aux plus modestes.
Durant toute la semaine, les députés vont examiner ce premier volet de la loi de finances. Déjà 3 000 amendements ont été déposés. Un millier de plus que l'an dernier.
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