Si l'enquête n'a pas débuté plus tôt, c'est à cause de la persistance de plusieurs points chauds sur les sites touchés par l'incendie. Le pôle santé du parquet de Paris, en charge de l'enquête, précise également que pas moins de 13 enquêteurs de la gendarmerie nationale seront mobilisés. Parmi eux, on compte six experts incendie.
Des policiers spécialisés dans la lutte contre la pollution de l'environnement seront également dépêchés sur place. Ces opérations sur le terrain devraient durer plusieurs jours. L'objectif étant de rechercher la zone de départ de l'incendie et d'expliquer son déclenchement.
La semaine dernière, le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nunez expliquait qu'aucune piste, accidentelle ou criminelle, ne pouvait être exclue.
Par ailleurs la société Lubrizol, se fondant sur des images de vidéo surveillance de ses entrepôts partis en fumée estime que l'incendie a vraisemblablement commencé à l'extérieur de son site. L'enquête sur le terrain devra donc faire toute la lumière sur les premières minutes du sinistre.
Enfin, 39 auditions ont déjà été réalisées par la police judiciaire et plusieurs dizaines de bandes de vidéosurveillance sont en cours d'analyse.