« Moi, je ne fais plus de politique. » Il le redit à chacune de ses séances de dédicaces, à chacune de ses interventions. La politique, c'est fini.
« Je ne fais plus de politique en ce sens que je n'ai pas d'ambition électorale, soutient Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas de volonté politique. Pour moi, c'est un passé. Un passé que j'ai aimé mais c'est un passé. »
Pourtant, pendant une heure, l'ancien président fait le show. Le Brexit ? Une erreur monumentale. L'Immigration ? On va vers un choc démographique. La Russie ? « Oui, je suis pour la levée des sanctions. »
Ou encore l’écologie : Nicolas Sarkozy prend position sans mâcher ses mots. Nicolas Hulot ou même Greta Thunberg, l’égérie écolo des jeunes, en prend pour son grade. « Cette jeune Suédoise, si sympathique, si souriante, tellement originale », a-t-il lâché plein de condescendance
« Pas besoin de nouveaux espoirs déçus »
S'il s'en défend, Nicolas Sarkozy aura donc beaucoup parlé de politique. Une omniprésence qui commence à agacer sérieusement au sein des Républicains.
« Franchement, on n'a pas besoin de nouveaux espoirs déçus, surtout quand on est au bord du gouffre », analyse un membre de la direction qui prépare la rentrée du parti ce week-end.