« Ce qui est sûr, c'est que plus il y aura de candidats plus ce sera compliqué en termes de parrainages. » Pour le parlementaire Pierre-Henri Dumont, c'est d'abord là que se trouve la clé de l'élection du 13 octobre.
Pour avoir le droit de concourir, les aspirants candidats devront décrocher le soutien d'au moins 12 parlementaires, 1 300 militants, le tout sur au moins 15 départements.
Si pour Christian Jacob, chef de file des députés LR, ancien ministre, cela ne devait poser aucun problème, pour Guillaume Larrivé ou Julien Aubert, ce pourrait être un obstacle infranchissable. L'élu du Vaucluse avait d'ailleurs dû renoncer pour cette raison en 2017.
Mais alors pourquoi Guillaume Larrivé, Julien Aubert, et peut-être Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, qui vont se décider dans les prochains jours se lanceraient-ils dans une bataille incertaine et que beaucoup considèrent comme déjà jouée, en faveur de Christian Jacob ?
« Parce que les quadras de droite en ont marre », décrypte un parlementaire. « Leur collègue En marche sont ministres à même pas 40 ans, eux simples députés, alors cette élection, ils se disent que cela pourrait être leur moment », poursuit-il, avant de regretter que personne ne parle de programme.
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