Jean-Pierre Aubry, homme lige de Levallois, ne répond jamais à la question du tribunal : pourquoi avoir accepté via des sociétés-écrans d’apparaître comme le bénéficiaire de ce riad à Marrakech ?
« Ce n’est ni ma maison ni mon argent »... Il ne dit rien d’autre de ce riad d’une valeur de plusieurs millions d’euros, une propriété qui répond au nom de « Dar Gyucy », la contraction des prénoms des petits enfants de Patrick Balkany.
Jean-Pierre Aubry, son homme de confiance, soutient que ce riad a été acheté pour Mohamed Al-Jaber, un ami, pour rendre service.
L’homme d’affaires saoudien est à son tour interrogé. « Mensonge. Des maisons, j’en ai 18 à travers le monde, toutes à mon nom ! », clame-t-il. L’homme a réussi dans l’immobilier. Sa fortune est estimée à plusieurs milliards de dollars. Il dit diriger 163 sociétés.
« C’est un escroc ! »
« Jean-Pierre Aubry, je pensais que c’était le garde du corps de Patrick Balkany », ajoute Mohamed Al-Jaber, avant d’évoquer un projet avorté de construction de tours à Levallois, projet pour lequel Patrick Balkany lui aurait réclamé 4 millions d’euros.
« C’est un escroc ! », hurle subitement Patrick Balkany.
« Et vous, vous êtes quoi ? », rétorque l’avocat de l’homme d’affaires saoudien à un Patrick Balkany écarlate, carbonisé comme sa défense.
►À lire aussi : Procès Balkany : la villa Pamplemousse au menu des débats