L’objectif du gouvernement est de faire travailler l'ensemble des acteurs sur des sujets comme l’apprentissage, les freins à la reprise de l’emploi, ou encore les offres d’emplois non pourvues. Pour l’exécutif, il s’agit surtout de rendre efficaces et décliner sur le terrain tous les dispositifs qui ont voté depuis deux ans sur ces sujets. Une méthode qui semble séduire les élus locaux.
« Nous sommes des partenaires traditionnels, les communes, les intercommunalités, les maires sont l’aile marchante de l’amélioration de notre environnement par des politiques de proximité. Donc là, nous répondrons présents aux demandes de l’État. Donc on aura besoin de se parler. Après est-ce qu’on sera d’accord sur tout et en toute circonstance, ça c’est une autre affaire », commente François Baroin, maire de Troyes.
La réunion a en revanche peu convaincu le patronat. « C’était un acte politique. Je pense que suite à l’intervention du président de la République, il était important pour l’exécutif de renouer le contact avec l’ensemble des parties prenantes, avec les partenaires sociaux au milieu de tout ça, pour autant ce n’est pas une réunion que l’on pourrait qualifier d’efficace. C’est simplement un lancement et maintenant l’efficacité se jouera avec les partenaires sociaux au niveau des territoires », estime François Asselin, président de la CPME, La Confédération des petites et moyennes entreprises.
Quant aux syndicats, ils sont divisés : la CFDT et l'Unsa sont prêts à jouer le jeu et saluent un changement de méthode de la part du gouvernement tandis que la CGT a boudé la réunion.
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