France: le Premier ministre se délocalise à Angoulême

Edouard Philippe est arrivé le mercredi 1er mai au soir à Angoulême, la préfecture de la Charente. Le Premier ministre délocalise son cabinet dans ce département du sud-ouest de la France jusqu’à la fin de la semaine. C’est la quatrième opération du genre depuis son arrivée au pouvoir mais la première depuis le début de la crise des « gilets jaunes ». Accompagné de plusieurs ministres, Edouard Philippe va profiter de ces deux jours sur le terrain pour faire le service après-vente de certaines mesures présentées par Emmanuel Macron à l’issue du grand débat national.

Avec notre envoyé spécial à Angoulême, Julien Chavanne

Les annonces sont connues, le calendrier fixé. Il restait encore à mettre en images le programme du gouvernement. Pouvoir d’achat des retraités, heures supplémentaires des salariés… Edouard Philippe va profiter de cette délocalisation pour appliquer l’une des demandes d’Emmanuel Macron : « Rapprocher Paris de la province ».

Le Premier ministre vient donc écouter, échanger, expliquer la politique du gouvernement, explique son entourage, sans avoir de nouvelles annonces à faire. Ce 2 mai au matin, il est accompagné du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, pour visiter un centre de formation d’apprentis. Et évoquer la réforme du financement de l'apprentissage.

Dossier de la dépendance aussi

Le dossier de la dépendance et des petites retraites sera, lui, au menu d’une rencontre avec des personnes âgées. Edouard Philippe se rendra également dans une maison de services publics à Montmoreau, une petite ville de 2 500 habitants, alors qu’Emmanuel Macron a promis une maison « France services » dans chaque canton.

Avant de rentrer à Paris, le chef du gouvernement fera un détour par une usine de charentaises, une des spécialités de la région. Même si l’objectif de cette délocalisation est bien de montrer que le gouvernement n’avait pas l’intention de « pantoufler ».

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