C'est la fin de l'après-midi dans le quartier étudiant de Paris. Assis sur une place, ils sont une centaine de jeunes, entourés de CRS, lorsque d'un coup la situation dégénère.
Sur les images filmées par un militant de la France insoumise, on distingue un homme portant casque et brassard de police s'en prendre violemment à un jeune manifestant déjà à terre. L'homme casqué le frappe à plusieurs reprises avant de disparaître, il s'agit en fait d'Alexandre Benalla. Ces violences du 1er-Mai deviennent le premier chapitre d'une affaire aux multiples rebondissements.
D'abord mis en examen pour violences en réunion dans l'exercice d'une fonction publique, Alexandre Benalla est ensuite licencié, le 20 juillet, par le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron.
Remontant la piste Benalla, les journalistes du Monde et de Mediapart révèlent dans les mois qui suivent plusieurs affaires dans lesquelles l'ancien chargé de sécurité du chef de l'Etat jouerait un rôle central.
Un an après l'épisode de la place de la Contrescarpe, Alexandre Benalla cumule pas moins de cinq mises en examen : notamment pour usage sans droit de passeports diplomatiques ou encore pour détention d'arme de catégorie B.