« Pas de précipitation, le temps est à la sécurisation », rappelle Frédéric Letoffé, président du Groupement des entreprises de restauration de monuments historiques. Avant de penser à la restauration de Notre Dame et d'échafauder toutes sortes de projets plus ou moins ambitieux, il faut notamment mettre en place un parapluie pour protéger la cathédrale des intempéries, alors qu'elle a déjà reçu d'importantes quantités d'eau destinées à éteindre le feu.
Dans un deuxième temps, il faudra installer un assemblage de poutres pour étayer les voûtes, afin d'éviter un écroulement. Pour cela des entreprises spécialisées vont retirer quelque 1 000m² de vitraux. Par ailleurs, la semaine prochaine, des ouvriers commenceront à enlever les gravats. Ce travail sera long et méticuleux, car les décombres seront examinés attentivement par la police pour déterminer les causes de l'incendie.
La phase de diagnostic préalable à la restauration de Notre-Dame ne pourra commencer qu'après ces travaux de sécurisation, qui mobilisent 80 personnes jour et nuit.